Le gouvernement Arizona a accouché d’un budget.
D’un côté, des recettes nouvelles provenant de taxes certaines, qui toucheront tous les citoyens, et en particulier les bas et moyens revenus.
De l’autre, des estimations d’économies budgétaires incertaines et, de l’avis de nombreux experts, aléatoires ou surévaluées.
On est loin d’un budget vérité et d’une ambition pour les futures générations.
lib.res demande que la Cour des comptes et le Bureau fédéral du plan évaluent de manière transparente la pertinence des chiffres donnés par le gouvernement.
Ce gouvernement a enterré toute ambition d’une véritable réforme fiscale qui établirait plus de justice entre les contribuables et en fonction des catégories de revenus.
En ce qui concerne la nécessaire transition environnementale, lib.res dénonce le choix facile fait par le gouvernement d’une écologie principalement punitive (augmentation des accises sur le gaz, par exemple) au lieu d’encourager, par des mesures fiscales appropriées, la conversion énergétique des logements et du parc automobile des personnes privées. Il ne suffit pas de diminuer, un peu, les accises sur l’électricité pour que les citoyens aux revenus faibles ou moyens puissent en profiter pleinement. Quand on les additionne, les autres mesures déjà prises ou annoncées par le MR et les Engagés dans les différents gouvernements entament à ce point le pouvoir d’achat des ménages que ceux-ci n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule électrique ou d’isoler correctement leur logement.
Pour lib.res, la mesure la plus antisociale annoncée est celle qui limitera l’indexation des retraites au-delà de 2000 € bruts. Cette mesure affaiblira le pouvoir d’achat de très nombreuses personnes à la retraite, notamment au regard des tarifs pratiqués dans les maisons de retraite.
Les déclarations matamoresques du président du MR ne peuvent pas cacher la brutalité des conséquences des mesures gouvernementales sur le pouvoir d’achat des ménages.



